A l’origine cette bouteille était destinée à un bar New-Yorkais et est a priori un mélange de rums entre 3 et 5 ans. Si la piste Caroni ne semble donc pas privilégiée, voyons ce qui se cache sous cet assemblage assez confidentiel…
Nez : on a beaucoup d’amande amère mais aussi de pâte d’amande, de la canne à sucre, des épices (cannelle) qui font la balance entre le sucré et l’épicé. On conserve une douceur malgré les notes plus sèches. Pourtant avec l’ouverture, on a des notes d’abricots en sirop, de prunes marinées, d’huile à beignets mais aussi une patine légèrement chimique mais qui reste assez mesurée. C’est assez direct et peu évolutif mais c’est assez réussi dans son genre. On notera toutefois qu’une note d’alcool se fait ressentir.
Bouche : on a une belle texture et un développement chaud en bouche même si l’intégration de l’alcool n’est pas optimum. Cela reste gras avec beaucoup de canne à sucre, des épices (cannelle, muscade, curcuma) et un peu d’amande et de chocolat aux noisettes (en milieu de bouche). C’est beaucoup moins sucré qu’au nez bien qu’une trame glucosée subsiste. On ne retrouve pas la note chimique du nez mais cela reste tout à fait convenable.
Finale : assez bonne, elle tire sur la canne à sucre et les épices mais sans que cela soit trop agressif. On a alors un retour de la noisette et des épices sur l’arrière-bouche.
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