James Gordon fait référence au co-fondateur de Gordon & Macphail. Il s’agit en effet d’une filiale du célèbre embouteilleur. Voici donc un blend qui nous ramène dans les années 80…
Nez : on sent des notes de papier journal (OBE time ?) alors que le miel charrie des notes d’agrumes (citron) et de caramel doux. L’ouverture dans le verre est plutôt classieux avec du malt, de la vanille, du bois noble et de la crème aux œufs. Un peu de temps dans le verre et on dérive vers l’anis, le menthol, des notes d’infusion (camomille, tilleul) et même une pointe fermière. C’est un nez très joliment fondu, tout en finesse.
Bouche : la dilution fait des dégâts au niveau de l’amplitude mais la texture reste agréablement souple. Le miel est encore là avec du bois toasté, de la vanille et des agrumes. Les oranges ont clairement pris de l’assurance sur la seconde partie de bouche malgré des notes de céréales un peu disparates et des épices (poivre, cannelle). On retrouve un peu de menthol et de camomille mais ces notes restent marginales. Une bouche un peu vive avec une pointe d’alcool.
Finale : le bois fumé est de retour avec une finale courte mais qui n’est pas dénuée de persistance. Le bois, les céréales, la vanille et les oranges laissent alors la place à du raisin blanc et à un soupçon métallique associé à de la crème fraîche.
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