Douglas Laing ne revient pas par un trou de souris sur le devant de la scène « Blended malt ». Avec son packaging affirmé et ses promesses de douceurs au miel, ce « Timorous Beastie » possède une certaine force. Il semblerait en tout cas qu’une gamme thématique commence à s’ancrer dans les mœurs de l’embouteilleur indépendant…
Il y avait eu le Scallywag small batch dont l’emblème rendait hommage aux Fox Terriers, chiens qui étaient détenus par les Laing tout au long de leur arbre généalogique. Il s’agissait alors d’un produit 100 % Speyside.
Quasiment un an après ce test concluant, l’embouteilleur indépendant relance la machine pour un produit 100 % Highlands, un blended malt une nouvelle fois. Ce cocktail de Single Malts contient notamment du Dalmore, du Glengoyne et du Glen Garioch et se nomme Timorous Beastie.
Cette nouveauté est embouteillée à 46,8 % et son prix est d’environ 35 £ soit environ 44 €.
Pour ce qui est du nom, Douglas Laing a mis de côté les affinités familiales pour citer Robert Burns, le célèbre poète écossais. To a mouse, écrit en 1875, commençait ainsi :
“Wee, sleekit, cowrin, tim’rous beastie
O, what a panic’s in thy breastie!…”
Ce qui a été traduit par :
“Petite bête lisse, farouche et craintive,
Oh, quelle panique dans ton sein … »
Fred Laing, directeur général et master blender, affirme à propos des malts des Highlands : « Ensemble, ils se combinent brillamment (avec des packaging punchy), pour former un trio triomphant de malts régionaux qui couvre désormais Islay avec le Big Peat, le Speyside avec le Scallywag et les Highlands avec ce Timorous Beastie ».
On peut remarquer que le soin apporté à l’esthétique, leurs prix raisonnables et le fait que ce soit des vatted malts (selon l’ancienne appelation) rapprochent ce projet d’un modèle Compass Box. En effet, les blended malts précédents effectués par la firme du Speyside étaient principalement des « Double barrel » c’est-à-dire l’addition de deux noms de distilleries.
Il semblerait que ce type de produit ait gagné en noblesse tout en conservant un prix raisonnable.
Attendons donc le prochain projet qui pourrait croiser le chemin des Lowlands ou des Islands (ou Islay donc).
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