Tomatin s’emploie à régénérer ses gammes officielles. Pour ce faire, les éditions limitées ont une certaine importance. Dans ce carcan particulier, la distillerie des Highlands se concentre en ce mois de septembre 2014 sur le sherry, avec pas moins de cinq embouteillages…
Tomatin se montre prolifique sur ses sorties de nouveaux embouteillages en fûts de sherry.
Parlons succinctement du Cu Bocan. Si l’édition standard présentait une combinaison de fût neuf, de fût de bourbon et de fût de sherry, la version limitée qui nous intéresse ici est exclusivement issue de fûts de sherry de premier remplissage. Non-filtrée à froid, embouteillée à 46 % pour une tourbe contenue (15 ppm), cette cuvée a donné jour à 6 000 bouteilles déjà disponibles. Le packaging est toujours l’œuvre de Pocket Rocket Creative à qui on doit notamment les projets d’Arran (Devil’s Punch inclus) ou encore les récents Scallywag et Timorous Beastie de Douglas Laing. Cela vous coûtera environ 65 € pour acquérir cette édition.
Mais Tomatin ne s’est pas arrêté là et a présenté sa gamme « Cuatro » indiquant les 4 nouvelles expressions placées sous le signe du sherry. En réalité il s’agit plus de déclinaisons puisqu’il ne s’agit pas d’une maturation complète dans des anciens fût de Xérès. La conception a été assez similaire. Les 4 whiskies ont été distillés le même jour puis mis à maturation pour 9 ans dans des fûts de chêne américain. Ils ont ensuite passé trois ans pour s’affiner dans 4 types de fûts espagnols : Fino, Manzanilla, Oloroso et Pedro Ximenez.
1 500 bouteilles de chaque expression sont disponibles à partir de ce mois et il vous en coûtera 65 € également. Le design, moins extravagant que les Cu Bocan, a été confié à Breeze Creative.
De facto, il existe une approche assez ludique dans cette gamme limitée. Graham Eunson, le directeur de la distillerie, commentait cette sortie : « Le Sherry est un facteur-clé au sein de notre gamme principale et ces séries limitées nous permettent de creuser plus profondément les différents effets qu’il peut avoir sur notre whisky ».
On remarque en tout cas une certaine vigueur sur le marché de la part de Tomatin. Reste à savoir si cela tient de la saturation par la communication ou si cela se révèle un vrai élan qualitatif.
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