Si les Caraïbes et Latino étaient plutôt amusants, on espérait peut-être un peu plus de force de caractère pour les mises suivantes. Cet assemblage blanc original nous propose donc trois éléments : la canne à sucre, la mélasse et le Batavia arrack (Indonésie). Le melting pot s’avère t-il payant ?
Nez : c’est plutôt amusant. On peut arguer qu’il s’agit d’un nez équilibré et bien assemblé avec une sensation d’homogénéité palpable. Pour autant, il n’est pas dépourvu de caractère. Si on a un peu de fruits (bananes flambées, citron), on retrouve surtout de la canne à sucre, de la paraffine, des câpres associés à des notes fugaces de laitue et d’olives. Après quelques minutes, quelques pêches, au demeurant discrètes, font leur apparition. Enfin, un peu de sucre glace est saupoudré sur l’ensemble. Même si les arômes manquent d’engagement, il remplit son office.
Bouche : c’est plutôt agréable et peut-être un peu moins décalé qu’au nez. Les bananes flambées entament la danse avec le citron avant que la canne à sucre ne prenne le relais. La seconde partie de bouche est plus molle avec des pêches, de la paraffine et une pointe d’olives vertes. L’amertume végétale apparaît légèrement, sans prendre le pas sur les arômes. Cependant, il lui donne un peu d’allant. On notera que le sentiment sucré reste présent. C’est easy drinkable à coup sûr, plutôt fondu.
Finale : elle est trop moyenne sur le citron, le sel, la canne à sucre et les épices (cannelle). L’arrière-bouche est plus minimaliste avec la canne à sucre légèrement citronnée et une note fraîche de laitue.
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