L’embouteilleur allemand Maltbarn se distingue par les belles photographies présentes sur ses étiquettes et des sélections qui ont su conquérir le cœur des amalteurs. L’arrivée de trois nouveaux embouteillages hétéroclites avaient donc de quoi nous intriguer…
Cette sortie collégiale dénote une volonté de proposer des produits bien segmentés aux influences variées. Toutefois, chacun d’entre eux connut une maturation en fûts de bourbon.
On commence avec celui qu’on attend peut-être le moins, à savoir le Braeval. Edition limitée à 197 bouteilles, il s’agit d’un malt de 22 ans (1994/2016).
La distillerie qui est née sur le tard (1974) n’a que très rarement eu l’occasion de briller mais on attend bien évidemment l’occasion d’avoir tort.
Disponible à 120€, on n’est pas sûr de passer le pas sans avoir goûter.
On passe ensuite à celui qui a le vent en poupe. Le whiskey irlandais est toujours en plein boom chez les embouteilleurs indépendants et fait office de nouvelle starlette du moment. Bien évidemment, comme dans toute mouvance hype, les prix n’ont de cesse d’augmenter.
Cet Ireland (distillerie inconnue) 2001/2016 (14 ans) est embouteillé à 48,3% pour un tarif de 100€.
S’il est dans la même veine que les irlandais de cet âge sortis récemment, on devrait se trouver au milieu des fruits et des épices. Mais parfois les fûts se montrent bien facétieux…
Enfin, on retrouve une distillerie de Campbeltown. L’outsider du groupe est sans aucun doute ce Glen Scotia 1992/2016, 23 ans, à 53,3%. Les 144 bouteilles disponibles pour 130€ représentent sans doute l’embouteillage le plus intrigant du lot.
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